👉 Cette semaine on part rencontre Elise Drouin, coach dans ses écuries à Chateaurenard (13). Elle accompagne Inès et Sara dans leur progression avec Fragrance et Épictète d’Hurl’vent
👉 Elise s’est mise à l’équitation assez tard (vers 14 ans), car sa première passion était la gymnastique. Elle s’entrainait 12h par semaine … était Championne de France, mais a été stoppée par une blessure.
👉 « Après mon accident, j’ai essayé plusieurs sports et quand un centre équestre a ouvert près de chez moi, j’ai commencé l’équitation et je ne me suis plus jamais arrêtée. J’ai plutôt assez vite progressé, car ma carrière de gymnaste m’a donné la rigueur de travail, une bonne connaissance de mon corps et les qualités physiques pour bien me placer sur le dos d’un cheval. ». 👉 Élise a retrouvé un challenge, un défi, une passion dans laquelle mettre toute son énergie et sa maman (elle aussi cavalière) a bien compris ce qui se jouait : « J’ai rencontré Brain d’Amour, un selle Français qui sautait super bien … et ma mère a vendu ses bijoux pour me l’offrir. Tout fin et très coquin, j’ai pris des tas de gamelles. Mais avec lui, j’ai enchainé les compétitions et les classements, il était fantastique ». 👉 A 18 ans, malgré cette passion et cette réussite, Élise part en première année de médecine … Puis revient très vite auprès de ses équidés. Elle passe son monitorat, a une première expérience en tant que monitrice puis reprend des écuries dans les Bouches du Rhône, entre Avignon et Saint Remy de Provence. 👉 « Une petite écurie de 86 licenciés, un centre équestre et une partie avec 15 propriétaires. Je l’ai reprise il y a 7 ans, il y avait beaucoup de travaux à faire (pas de sellerie, pas de carrière…) et petit à petit je l’ai aménagée en un lieu que je pense accueillant et fonctionnel. Prochaine étape : le manège. J’adore mon métier, on travaille beaucoup mais je me sens relativement libre. On est dehors et quand on vit de sa passion, on oublie vite les contraintes ».
👉 Votre meilleur moment de coach ?
« Quand un enfant que j’ai mis à poney fait son premier tour en compétition. Quand je le vois droit, fier, appliqué sur sa première piste … C’est hyper émouvant. Derrière je les suis pendant des années, je les amène de la P3 à As1. C’est assez sympa de pouvoir les accompagner jusqu’au bout de leur carrière poney ».
👉 Ce qui est le plus difficile ?
« C’est de faire comprendre aux enfants et aux parents qu’il faut prendre le temps. Ne pas être pressé à cheval. Si on attend le bon moment ça se passera bien, si on va trop vite, on va à l’échec. Je n’aime pas que l’on me mette la pression pour passer à des épreuves supérieures, ça ne marche jamais... Et ça peut être dangereux »
👉 Comment gérez-vous le travail des poneys / chevaux ?
« Je ne travaille pas les poneys pour les mettre à ma main, mais pour qu’ils soient pratiques pour leur petit cavalier. Je leur demande des choses simples : avancer quand je mets ma jambe, revenir quand je sers mes doigts, chasser les hanches quand je recule ma jambe… sans artifice et sans force. Je ne les gratte pas trop, ne vais pas chercher la grosse énergie et surtout je les emmène beaucoup à l’extérieur pour les désensibiliser. Comme ça, en concours, ils n’ont peur de rien ».
👉 Quel coach êtes-vous à la maison ?
« J’essaie à faire en sorte que les cavaliers aient des chevaux relâchés, décontractés, par le travail latéral, l’incurvation la contre incurvation, de manière assez simple.
Une fois par semaine, je fais une séance de gymnastique, routine pour les chevaux, facile pour le cavalier qui peut se concentrer sur sa position et ses sensations. Puis une séance d’obstacle ou de barres au sol, avec un contrat de foulée en ligne courbe ou droite. Les exercices que je propose sont assez répétitifs, ils répètent leur gamme. L’idéal est que les cavaliers rajoutent une séance en autonomie, où ils puissent « bidouiller », essayer, reproduire, écouter leurs sensations sans indication extérieure »
👉 Et en concours ?
« Je veux qu’ils sortent du parcours avec le sourire, même s’il y a eu des fautes, des chutes, il faut qu’ils apprennent de leurs erreurs, quoi qu’ils fassent, en tirer du positif. Je suis toujours hyper fière d’eux, car ce n’est pas facile : apprendre son parcours, gérer son poney, son tracé, ses contrats de foulées, les options ! »
👉 Qu’est-ce qu’un bon jeune cavalier de concours pour vous ?
« Je vois tout de suite s’ils y vont réussir et ça n’a rien à voir avec le « bon », mais plutôt avec le « motivé » car pour être bon il faut être motivé. L’enfant qui accroche la compétition, qui vient tous les jours, qui se lève tous les dimanches, qui passent la journée sous la pluie, épuisé … et qui se lève quand même le lendemain pour aller à l’école ou au collège, je sais qu’il est bien parti. Il prendra plus de cours, sera plus à l’écoute … et donc plus à l’aise. Et quand les parents suivent, je dirai que c’est le schéma idéal ».
👉 Qu’est-ce qu’un bon poney de concours ?
« C’est un poney qui a de la force, de l’énergie, franc et courageux, qui a envie. Fragrance d’Hur’vent, dès qu’elle voit un obstacle, elle a envie de sauter. Il doit avoir envie de faire plaisir à son cavalier ».
👉 Racontez-nous Fragrance d’Hurl’vent et Épictète d’Hurl’vent …
Élise est coach d’Inès et Sara, qui vivent à Londres et viennent dès que possible profiter de leur maison dans le Sud de la France, pas très loin du centre équestre : « On peut dire qu’Inès et Sara sont des cavalières motivées avec l’envie de bien faire et de s’améliorer … et surtout une belle relation avec les poneys » nous confie Élise.
Inès a été vice-championne de France avec un de mes poneys de club et, quand elle a eu le niveau de faire de plus grosses épreuves, ses parents m’ont demandé de lui chercher un bon poney.
« Je connaissais l’élevage d’Hurl’vent parce que les poneys sont visibles. Sur les concours ils sont tous sur les grosses barres, au classement. Mais, il y avait un côté inaccessible financièrement … Donc nous avons commencé à chercher chez des éleveurs que je connaissais, qu’on me conseillait. Nous n’avons pas trouvé ce qui convenait à Inès. Dans notre budget oui, mais avec des petits soucis physiques, ou un manque de travail / de qualité / de praticité ou tout simplement d’affinité.
J’ai tenté ma chance auprès de Jean. Alors oui, les 5 ans qu’il me proposait étaient un peu au-dessus du budget initial … mais j’ai bien discuté avec les parents d’Inès et nous avons décidé d’aller les essayer quand même.
On a été très bien accueillis, Jean, Marie-Claude et Téoline étaient là, disponibles et nous consacraient du temps. Ils s’intéressaient aux filles… Nous nous sommes sentis importants et entourés. Mes clients ont adoré.
Quand nous sommes entrés dans « l’écurie magique », nous avons fait des câlins à tous ces adorables poneys. Inès en a essayé plusieurs, et a craqué sur Épictète : taille parfaite, hyper mignon, bonnes origines, des moyens mais pas trop de sang. Tout de suite très pratique. Et surtout … à chaque fois qu’elle passait devant lui dans les écuries, il lui chopait la veste en mode « choisi moi ».
Ce n’était pas du tout prévu d’équiper Sara, mais tout s’est tellement bien déroulé lors des essais pour Inès, qu’elle s’est mise à faire des essais elle aussi. Elle a eu un énorme coup de cœur pour Fragrance (que Inès avait aussi essayée mais qui ne lui convenait pas du tout). Quand Sara est montée dessus, on aurait dit qu’elle l’avait montée toute sa vie … pas embarquée, calme, posée, elles ont vraiment eu un coup de foudre équestre.
Bref, nous sommes repartis avec 2 poneys.
Épictète vient de démarrer les 110. Il est top, il ne regarde rien, ne s’arrête jamais, il a une intelligence de la barre formidable, un vrai passage de dos. Il comprend vite et veut bien faire.
Fragrance est super attachante. Elle adore sauter, part facilement en extérieur et se comporte très calmement avec Sara (alors qu’elle a un peu de sang quand même).
On va de bonnes surprises en bonnes surprises avec eux et ça aurait été vraiment dommage de passer à côté.
J’ai repéré Fado d’H (tellement fantastique, il a tout pour lui) et Goldorak d’H. Je les surveille de près … d’ailleurs, je recherche activement des clients qui veulent acheter des Hurl’vent
Ils sont hyper attachants gentils (avec leurs caractères), ils sont beaux et très respectueux. Ils savent faire beaucoup de choses mais ne sont pas bricolés. J’adore les monter et faire bosser les filles avec. C’est une excellente « matière première » qui correspond à mon équitation et à celles de mes gamins.
Elise, reviens quand tu veux. C'est un véritable plaisir de travailler avec toi !
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